Freddy Clairembault

Le sucre : un ami qui ne vous veut pas du bien ! 

Le sucre fait partie de notre quotidien. On le retrouve partout et dans tout. Symbole du plaisir, le sucre flatte le palais et valorise les saveurs. Depuis toujours l’Homme est attiré par ce qui est sucré. Source de bien-être, d’apaisement, et de douceur, il est le consolateur parfait, à portée de main, dans le placard ou le frigo. Malgré tout, le sucre, mal connu, mal utilisé, et consommé de manière exagérée devient un ennemi sournois prêt à attaquer votre santé, vous freiner dans vos objectifs physiques et certainement pas le remède aux problèmes de la vie.

Pourquoi le sucre nous fait plaisir ?

    L’action des glucides et en particulier du glucose en particulier et la sensation de “bien-être” est d’abord liée à une cause biologique. La consommation d’aliments sucrés  entraîne à la fois une augmentation de production de la sérotonine, hormone du bien-être et antidépresseur naturel, et une baisse de production de dopamine et de noradrénaline,  hormones associées au stress. Le sucre exerce également le rôle d’antalgique sur l’organisme, une forme d’anti-douleur. Le côté apaisant du sucre s’expliquerait également par son effet soporifique. Des chercheurs ont ainsi démontré en 2015 que le glucose favoriserait l’endormissement. Il agit directement sur le système de contrôle des fonctions de veille et de sommeil dans le cerveau en «éteignant» les neurones impliqués dans l’éveil et en activant ceux qui activent le sommeil.

De plus, dans notre culture occidentale, une dimension psycho-affective est largement associée aux saveurs sucrées liées à la récompense et au réconfort. De même, sa consommation est associée à des événements et des situations agréables, de partage et de convivialité ; des fêtes, des anniversaires. Ainsi, à l’âge adulte, il entraîne un côté régressif qui ramène aux plaisirs de l’enfance et procure des sensations de réconfort.

Le sucre omniprésent. 

Le problème, c’est que, non seulement les produits sucrés sont caloriques (1 g de sucre équivaut à 4 calories), mais en plus, ils aiguisent l’appétit et favorisent le grignotage en entraînant de brutales variations du taux d’insuline dans le sang. Et dans l’industrie agro-alimentaire du monde dans lequel nous vivons, le sucre est utilisé tous azimuts dans de nombreux produits de consommation courante. Le sucre, on le trouve partout , y compris dans les produits dit “salés”. Les industriels ont compris que le sucre pousse à la consommation et en abusent allègrement ! Ainsi, par exemple, 1 canette de soda contient 6 morceaux de sucre, 3 chocos 4 morceaux, 1 crème dessert 5 morceaux, 1 barre chocolatée 6 morceaux…  Où trouve-t-on le sucre ? Quasiment partout ! Classiquement, on le trouve dans les bonbons, les confiseries et les gâteaux, les sodas, les boissons alcoolisées mais aussi dans les jus de fruits. Il se niche aussi dans les galettes de riz soufflé, le chocolat noir, les yaourts aux fruits, les crèmes desserts, les glaces, les céréales du petit-déjeuner, le chocolat en poudre…et dans de très nombreux aliments industriels, comme les steacks de fast-food, le pain de mie, les plats tout prêts, etc. Dans le cas d’un hamburger, le sucre est présent dans le pain, dans la sauce (ketchup, moutarde douce, sauce barbecue), et parfois même dans la viande…. Au final, de nombreux consommateurs sont totalement inconscients des impressionnantes quantités de sucre ingérées par jour. Et le corollaire du sucre…, c’est la graisse. Mis à part les sodas, les bonbons et le sucre de table, la plupart des produits sucrés se révèlent aussi gras : pâtisseries, biscuits, pâtes à tartiner, glaces, chocolat, céréales, desserts lactés… L’équation fatale est bien connue et se trouve être à l’origine du fléau mondial du surpoids et de l’obésité. Outre ses effets négatifs sur l’organisme, le sucre est aussi lié à une forme de dépendance comparable à celle de la cocaïne.

Tous addicts au sucre ?

Une addiction est un désir impérieux, irrépressible et intrusif de consommer une substance. C’est également le désir ou les efforts persistants pour mettre un terme à une consommation ou pour la limiter, ou encore le fait de consommer plus que voulu. Le sucre répond à tous ses critères. Aux Etats-Unis, Canada mais également en Allemagne l’addiction au sucre toucherait 5 à 10 % de la population. De nombreuses études ont montré que le sucre présente un potentiel addictif aussi important que celui des drogues les plus addictives chez l’homme: alcool, cocaïne, héroïne, méthamphétamine, etc et on sait maintenant que la consommation chronique et prolongée de sucre entraîne, comme pour d’autres drogues, des modifications biologiques durables dans le cerveau. Cette épidémie addictive est née avec la transformation à outrance des aliments. En effet, dans la nature, où a évolué notre espèce humaine, on trouve des fruits qui contiennent peu de sucre, alors que l’industrie permet de fabriquer des produits très concentrés. Notre organisme n’est pas préparé à ces fortes doses. On peut ainsi faire un parallèle avec l’émergence de l’alcoolisme, qui date de l’invention des alcools forts, ou bien l’addiction à la cocaïne, absente au temps de la consommation des feuilles de coca. De plus, notre organisme n’est pas apte à métaboliser de façon optimale le sucre sous forme liquide (c’est celui proposé dans les produits de l’industrie agroalimentaire). Enfin, il n’y a pas de «gras et sucré» dans la nature. Or, cette association crée un stimulus gustatif puissant: une étude de neuro-imagerie vient d’ailleurs de montrer que le sucre couplé à du gras amplifie le signal d’activation du circuit de la récompense dans notre cerveau.

Comment s’en sortir ? 

Dans un premier temps, il est important de reconnaître son addiction pour traiter le mal et mettre en place un plan d’attaque sérieux avec des objectifs réalisables. La première choses est évidemment d’éliminer totalement les bonbons, les  céréales raffinées et autres sucreries. Il faut ensuite identifier les bons apports en glucides complexes et en fibres (céréales complètes, légumineuses, fruits). Si on en ressent vraiment le besoin, il faut préférer la consommation d’un peu de produit sucré en fin de repas (un fruit frais, plus rassasiant et moins sucré qu’une compote). Dans le même temps, remplacer par l’aspartame (sucre de substitution) n’est pas forcément une bonne solution. Enfin, toute cette démarche peut s’accompagner d’un accompagnement 360° sport, nutrition, développement personnel tel que nous le proposons au sein de Domine Ton Futur et qui vous permettra, non seulement d’éliminer toute addiction au sucre mais vous permettra de devenir la meilleure version de vous-même.

 

 

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